Tout le monde a été confronté, au moins une fois dans sa vie professionnelle, à une pression exercée par sa hiérarchie. Qu'elle soit de tout ordre, allant du simple recadrage « appuyé » comme on dit chez nous, jusqu'au harcèlement moral ou sexuel. Bien souvent cette pression ne laisse aucune trace sauf dans la tête de celui qui la subit. Et pour cause, elle est quasiment toujours exercée verbalement, si possible avec un minimum de témoins et surtout hors de la présence d'un représentant de la CGT !

Vous nous direz alors : « Mais que peut-on faire contre ça ? »

La réponse est contenue dans l'antithèse des lignes du dessus. Cette pression s'exerce verbalement ? De votre côté, écrivez ! Relatez les faits, ne laissez rien passer, mettez votre hiérarchie et l'inspection du travail en copie. Vous verrez qu'obliger un employeur à vous répondre par écrit sur des comportements répréhensibles de sa part ou de la part de ses « collaborateurs » (les vrais), le dissuade rapidement de continuer dans cette voie. Les paroles s'envolent, les écrits restent...

Il faut un minimum de témoins ? Mettez-les en scène ! Ces comportements n'aiment pas les coups de projecteur. Comme face à la violence physique ou aux brutalités policières, l'arme la plus efficace et la plus sûre reste l'image. Nous en sommes tous conscients. Tout le monde possède sur lui des outils informatiques lui permettant de mettre en lumière des situations de ce type, à tout moment. L'objectif est de laisser une trace indélébile pour que celle-ci témoigne de faits qui seront contestés par leurs auteurs. C'est pareil en entreprise, ces méthodes fonctionnent car, qui aurait envie de se retrouver en tête d'affiche dans le rôle du meilleur harceleur ? Personne, nous vous le certifions.

En dehors de toute présence de la CGT ? Appelez-nous, écrivez-nous ! Même si, sans doute, on ne vous l'expose pas comme cela autour de vous, notre présence est très sécurisante. En effet, une direction sait très bien que les représentants de la CGT font respecter la loi et les droits collectifs et individuels de tous les travailleurs, tout le temps et sans compromis. Partant de ce principe, aucun intérêt pour un employeur de se faire rattraper par la patrouille. Tout simplement la peur du gendarme. Pour ceux qui s'y essayent, ils rentrent bien souvent en voie de condamnation... Oui, oui, chez Tokheim Services France aussi.

Vous pouvez donc constater qu'il existe des méthodes pour renverser la pression et surtout arrêter de souffrir au travail. Cette petite liste n'est pas exhaustive et à chacun de trouver et de parfaire sa méthode. Mais nous ne faisons pas preuve de naïveté, nous sommes parfaitement conscients que tout le monde ne peut pas mettre en application ces conseils aussi simplement. Il faut, certes, une bonne dose de courage et de motivation, une pincée de préparation technique et mentale, mais surtout du soutien. Ce soutien, nous vous l'apportons en toutes circonstances et beaucoup d'entre vous le savent.

Collectivement c'est possible et simplifié en cela par la présence de représentants CGT à vos côtés. En attendant revenez vers nous, on attend vos retours sur les tactiques que vous avez imaginées