Selon le protocole d’accord préélectoral, que nous n’avons pas signé pour diverses raisons que nous expliciterons le moment venu, les listes électorales devaient être publiées par affichage le 14 novembre 2023.

C’est en effet le cas, mais seules les listes FO-CFE-CGC sont affichées ! (*) Pas celles de la CGT. A ce stade, il nous semble utile de vous inviter à relire ce billet sur les représentants du personnel en carton et, surtout, écouter l’interview de Didier Bille, ancien directeur des ressources humaines auteur du livre DRH la machine à broyer. La vidéo est en bas de page de notre article sur les représentants du personnel en carton.

(*) Edit : nous avons alerté le DRH que seules les listes FO-CFE-CGC étaient affichées, il nous a donné une excuse fallacieuse (« problème technique d'impression »...) etl semblerait qu'aujourd'hui nos listes figurent bien à l'affichage ce jour.

De notre côté qu’avons-nous fait ?

Durant quatre ans de mandat, nous nous sommes attaché·e·s à faire respecter le formalisme et la loi lors de la tenue des réunions de CSE afin que vos questions et vos problématiques y soient débattues. Nous sous sommes alors heurté e s à de nombreuses entraves comme, notamment, les sujets concernant la santé, sécurité et les conditions de travail qui étaient écartées des débats en réunion ou pire, traitées de manière expéditive et de pure forme. Nous avons saisi la justice afin de rétablir la vérité et faire cesser ces pratiques délictueuses.

Nous avons également traité au travers de procédures de droit d’alerte des cas de harcèlement moral et sexuel sur certains salarié·e·s et obtenus systématiquement des victoires devant les tribunaux. Ces procédures ont permis de faire en sorte que ces pratiques soient diminuées au sein de notre entreprise.

Nous avons initié la grève pour la revalorisation des salaires en septembre 2022. Nous avons sollicité une union syndicale auprès des autres organisations pour, ensemble, être plus forts face à la direction, mais après s’être greffées à notre mouvement, ces dernières ont refusé notre appel, indiquant qu’elles n’avaient pas besoin de la CGT pour négocier. Vous avez tous pu constater le résultat de leur capacité de négociation avec 1% obtenus pour 3 à 5 jours de grève, une gifle pour tou·te·s les salarié·e·s de l’entreprise.

Nous avons également revendiqué l’amélioration des conditions de travail pour tous les salarié·e·s, qu’ils soient cadres ou non-cadres. De l’organisation du travail dans les services, aux problématiques de santé et sécurité marquées par la recrudescence des accidents de travail et des maladies professionnelles, nous avons œuvré sur tous les fronts. Grâce aux enquêtes menées et aux mesures de prévention préconisées, la direction a souvent du revoir sa copie pour ne pas subir les foudres de la justice.

A suivre…