Fluctuat nec mergitur
En ce lendemain de clôture du scrutin pour élire les représentants du personnel au CSE, nous avons fait de cette locution latine, qui signifie « il (elle) est battue par les flots mais ne coule pas », notre devise. C'est aussi la devise de la ville de Paris, largement reprise après les violents attentats de novembre 2015.
Oui, le couperet est tombé après la tempête. Nous avons obtenu :
- Sur le périmètre Grand Paris : 3 sièges titulaires sur 10 et 3 sièges suppléants sur 10 (2 au premier collège et 1 au deuxième collège respecivement).
- Sur le périmètre NERAC : 1 siège titulaire sur 11 et 1 siège suppléant sur 11 (au deuxième collège).
- Sur le périmètre Ouest-Sud : 2 sièges titulaires sur 11 et 1 siège suppléant sur 11 (au deuxième collège).
En termes de représentativité, cela nous donne un peu plus de 20%. Le syndicat majoritaire devient encore plus majoritaire avec plus de 67%.
Nous accusons... le coup. C'est le choix des salariés, nous le respectons et nous félicitons la direction de l'entreprise pour le travail accompli, particulièrement au troisième collège sur le périmètre Grand Paris. C'est du grand art : liste commune avec des candidats « collaborateurs » de la direction des ressources humaines. Nous y reviendrons.
Quoi qu'il en soit, pour l'heure, nous restons une grande force dans l'opposition. Nous avons accompli un travail extraordinaire, selon les dires de l'inspection du travail et des caisses régionales d'assurance maladie de l'Ile-de-France, notamment pour améliorer les conditions de travail des salariés et nous ne comptons pas enterrer nos actions avec le passage au CSE. Nous restons à l'écoute de tous les salariés.
Nous continuons le combat, sous une autre forme, mais nous continuons.
L'urgence aujourd'hui est de défendre notre système de retraite et nous renouvelons notre appel à la mobilisation. Ecoutez Arnaud (candidat CGT au premier collège Grand Paris) si vous hésitez encore à nous rejoindre.
Appel à la grève du 5 décembre 2019 - La CGT Tokheim
(Photo plus haut : • Crédits : Misha Gordin)